« Râga » est le mot employé en musique classique indienne pour définir une série de notes (cinq au minimum) servant à l’élaboration d’une mélodie.
Les musiciens piochent dans cette sorte de cadre tonal pour composer ou improviser. Les ragas sont traditionnellement rattachés à des heures du jour ou aux saisons. Ce terme sanskrit traduit aussi dans le célèbre « Mahabharata » – un des deux livres fondateurs de la culture indienne – l’action de teindre, de colorer.
Pris alors dans un sens figuratif, il évoque l’amour, la beauté, la passion ou le désir.
À l’instar de Lady Macbeth, nos désirs peuvent dominer notre raison et nous emporter au large de nous‐mêmes. Mais ils peuvent aussi nous motiver et nous faire progresser. Cherchons‐nous à comprendre comment et pourquoi ils apparaissent dans notre esprit ?
Qu’est‐ce qui les provoque, quelles sont leurs sources ?
Râga sonde le désir, au travers du couple Macbeth et de la culture indienne.
Un solo, énoncé du cœur, qui donne corps aux voix éteintes des conflits internationaux.
Anan Atoyama rend hommage à Kazuo Ohno et traduit à nos contemporains sa vision de la danse.
Anan Atoyama explore les relations du vivant, en s’appuyant aux recherches du biologiste P.H. Gouyon
